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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 12:15

Néo romantique

 

Je m’évade pour mieux te trouver

 De gares, ports en aéroports, je pars

Loin des façades, rêves et réalité

Au  retour aussi triste qu’au départ

D’heures et routes, je viens et repars

De pays en paysages épars

Il suffit d’un rien, erreur

 Et Je m’envole ailleurs

La vie, dure, dure trop longtemps parfois

Pour l’âme pure qui ne trouve pas sa voie

Les routes sont longues et nombreuses

Peu sures embûchées et tortueuses

Trébuchant, elle tombe malheureuse

Aussi amoureuse que vertueuse

Car je suis loin même quand je suis près

Les arbres sont bleus, les cieux radieux

Mais de l’espace à la foule le sablier s’écoule

De graines en gouttes de haine en doutes

Qui séparent

Trop tard

 

Gethsémani

L’agneau sans mère cerné de vautours de vipères,

Dansants en couronne mortuaire

Des illusions en l’air, des mirages de la terre,

Qui devient enfer par et pour ses vivants.

Gethsémani,

Ses habitants, ses mourants dans l’oubli,

Ces blessés aux calvaires sans les bras de leur mère,

Du berceau au tombeau

De la chair à leur os,

365 nuits,

Fois tant de vies,

De douleurs qu’on enterre.

Marie, je ne peux les porter

Accueille les

En ces heures solitaires

De cris, de mort, de prières

Esprit, survolant cet enfer,

Entre étaux chaînes et fers

Soulage, entre silence et colère,

Les souffrances de ces frères

 

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