Néo romantique
Je m’évade pour mieux te trouver
De gares, ports en aéroports, je pars
Loin des façades, rêves et réalité
Au retour aussi triste qu’au départ
D’heures et routes, je viens et repars
De pays en paysages épars
Il suffit d’un rien, erreur
Et Je m’envole ailleurs
La vie, dure, dure trop longtemps parfois
Pour l’âme pure qui ne trouve pas sa voie
Les routes sont longues et nombreuses
Peu sures embûchées et tortueuses
Trébuchant, elle tombe malheureuse
Aussi amoureuse que vertueuse
Car je suis loin même quand je suis près
Les arbres sont bleus, les cieux radieux
Mais de l’espace à la foule le sablier s’écoule
De graines en gouttes de haine en doutes
Qui séparent
Trop tard
Gethsémani
L’agneau sans mère cerné de vautours de vipères,
Dansants en couronne mortuaire
Des illusions en l’air, des mirages de la terre,
Qui devient enfer par et pour ses vivants.
Gethsémani,
Ses habitants, ses mourants dans l’oubli,
Ces blessés aux calvaires sans les bras de leur mère,
Du berceau au tombeau
De la chair à leur os,
365 nuits,
Fois tant de vies,
De douleurs qu’on enterre.
Marie, je ne peux les porter
Accueille les
En ces heures solitaires
De cris, de mort, de prières
Esprit, survolant cet enfer,
Entre étaux chaînes et fers
Soulage, entre silence et colère,
Les souffrances de ces frères