Entre les douves, vouloir, avoir et être
flottent autour d’un bocal où tourne la tête,
coupée de sa tige, éclaboussée, haranguent,
pour quel devenir, les vagues, et tanguent ?
Des poupées succombent sous quelle aiguille ?
Des horloges et faix fissurent des bastilles,
frappées, réfléchies dans le miroir des autres.
Miroir des miroirs et perspective sans fin,
coupé quand il s’ébrèche, de par nature compatissant,
faut-il se distraire d’un graal aubain,
de ces désordres de tous siècles rugissants ?
Les peuples se chamaillent des contrées et mantilles,
le cambré d’une hanche, une pièce, une fille.
Qui gouverne ces basiques instincts où se vautre
la volonté qui de soi abdique
et se retire de tout art zététique ?
Envie éhontée qui en tous points suppure,
occulte l’épreuve qu’ailleurs certains endurent.
Mais les saintes intentions sont impuissantes.
Que partager ? Rien ne m’appartient.
Non souveraine, je ne suis que jouissante
de cette existence que le divin détient.
Le sablier m’écoule et je vogue à vue
sous les impacts d’échecs et imprévues.
Si parfois l’enfer, c’est l’autre, on l’est pour quelqu’un,
réciproque, conséquences et poudre de regain.
Mais j’aimerais devenir, comme il l’est pour moi,
son paradis éperdu, au désir surcroît.