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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 10:31

 

Percés, les rêves saignent sur un avenir décomposé,

Abattus par la réalité qui point quand je dois te quitter.

Des dédales blancs, aux toiles vierges et routes vides,

Partir de toi, écart béant, fait naître déjà anémie et vertige.

Ces écluses bleu marine se fendent quand tu disparais du port,

Bien étrange sylphide qui s’est attachée à tort!

Bains de foule ou déserts de solitude ne guérissent pas,

Alors quand reverrais-je mon étoile dans cette perpetuelle hégire ?

Il t’a suffit d’un instant pour semer le doute,

Un grain de passion au goût de toi qui déroute.

Et cette fleur sans égide qui à présent se languit,

Entre le fil de ses énigmes, reste muette comme elle doit.

Mais si un jour tu penses à moi, je serais là.

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