Je te déteste parce que je te désire.
Je passe mes nuits à te contempler, même quand tu n’es pas là.
Je te caresse sans te toucher, je t’imagine mais ne te comprends pas, plus
Tu parles sans rien me dire.
J’essaye de vivre, de t’émerveiller, de te garder,
J’essaye tout, même mes mille visages, mais tout est égal.
Que je brille ou me brise aucune de mes étincelles ne te touche, tu ne vois aucun éclat.
Tu es dur, je suis fragile, je fonds, tu m’ignores, transparente, je te déteste.
Je te déteste parce que je ne sais pas ce que tu veux.
Je te cherche autant que tu te cherches, autant que tu m’évites et éteins toutes ces passions qui Te font peurs, que tu méprises.
Je te déteste parce que j’espère.
Parce qu’au fond tes valeurs sont miennes, parce que tout était possible,
Parce que je t’aurais suivi comme le futur père de mes enfants, que tout unit.
Parce que rejetée, humiliée, je suis revenue ou plutôt restée, fidèle, et que tu me pousses ailleurs.
Je te déteste parce que tu me perds, parce que je ne veux pas te perdre
Parce que tu ne m’aimes plus, pas, je ne sais.
Parce qu’il sera peut être trop tard, ou parce qu’il l’est déjà.
Je te déteste parce que je t’aime, mais…