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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 08:54

 

L'oiseau va, où son cœur l'attire.

Et sa force est la volonté profonde de son désir,

qui le dépasse, le précède, et nait plus il meurt.

 

Sur ces brindilles, ce bouquet de plumes se pose, le temps d'un soupir.

Il y effleure cette terre d'exil, cette vallée de pleurs,

où d'autres se rendent captifs, où il n'est de demeure.

 

Chaque nouvel envol le porte sur le chemin du ciel,

au-dessus des cages d'or où les hommes s'enferment.

Cette voie, empreinte de silence, souffle sur ses ailes le bleu du bonheur.

 

Il ne vit pas que de pain, et grandit par l'amour qu'il reçoit,

fort de sa faiblesse, riche de sa pauvreté, infiniment libre,

sans les frontières et limites que l'on se crée.

 

 

larme vegetale 

 

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 11:04


 
Les heures dansent dans la nuit sur le cadran du cœur.
Chaque minute te chérit, et bénit pour toi, le créateur.
Toi, plus idéal que mes rêves espèrent,
plus merveilleux que mes plus folles chimères!
Pourtant je ne peux te saisir, céleste bien-aimé,
de tout l 'élan que je désire, par l'embrasement que tu sus animer.
Alors, d'un mot vient  me secourir, de grâce, me chercher.
Tes bras seront mon avenir, si tu veux, bel ami, m'épouser.

 

fevrier2011 4818

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 11:16

 

Les plus grandes histoires parlent avec le cœur,

parfois aussi courtes, que longue et profonde est leur douleur.

Elles laissent béant et à l’agonie, criant dans le silence, un vide, une blessure.

  

Cette brulante cicatrice, arrachant, chaotique,

est plus vive et dévastatrice, que si un membre du corps s’était  coupé! 

Il est aussi violent et fort, ce cruel impossible, 

que ces mots et ce regard furent bienveillants et pacifiques,

et suffirent à voir en cet autre l'hyménée, 

la chair de sa chair, la voie de la sainteté.

  

Quand une annonce effondre le bonheur,

pour celle qui rêvait déjà de fiançailles,

l’automne sera un hiver vers un malheur,

un mortel été pour des funérailles.

 

S’il n’y a pas d’amour sans sacrifice, comment aimer 

quand on n’a plus rien à offrir, tant tout est consumé,

par la dernière étoile, la dernière lueur avant la nuit,

qui n’aura d’aurore et d’amour qu’au-delà, peut- être ?

 

Foudre et rêves pieux unis, en ces femmes trop ange,

par ce fatal éclat brise une dernière chance, 

une vie voulant aimer, et qui, aujourd’hui, bien que vivante,

est morte à elle-même, ne pouvant plus aimer.

 

Va à ton malheur qui fait le mien! Et laisse errer

ce cadavre embaumé, cet agneau vidé,  

soudain, d'âme et d'amour et résigné,  

à se morfondre en spectre qui ne peut te retrouver,

apparaissant avec un large sourire, pour mieux ses larmes cacher. 

Va, libre et sans savoir, que déjà, tu es bien trop aimé!

 

 

 

 

 

 

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 09:11
Pourquoi tant de haine, de sa venue jusqu’à aujourd’hui, pour Lui, et ceux qui le suivent ?
Pourquoi fustiger sans cesse, ceux qui se consacrent à son Eglise et abandonnent tout pour servir chacun ?
 
Pourquoi les écrans se salissent à déformer ou à inventer, d’inquisition à ainsi soit-il, des erreurs, plutôt que de dire, le nombre plus grand et plus beau, d’actes héroïques, de pure charité, qu’ont réalisés depuis 2000 ans, des hommes et des femmes, parce qu’ils appartenaient au Christ ?
 
Plus le ciel est clair, plus il est facile de lui reprocher le moindre nuage qui atténue la visibilité de sa lumière ! Mais celui qui cherche cette lumière et la vérité, ne s’arrête pas à l’ombre passagère, ni même au miroir qui n’est pas la source de cette divine bonté.
Toutefois, au lieu de ruminer le mal, et de critiquer la grisaille, tournons-nous vers le bien pour que perce la lueur ! Qu’il est doux de contempler ses reflets, transparents à leur origine, et de les prendre en idéal, ces saints, bienheureux et martyrs !
 
A la fin de ce mois, préférerez-vous fêter la mort, la douleur et la souffrance avec Halloween ou la vie, l’amour, le défi et la résurrection avec la fête de la TOUSSAINT, de tous les saints ?
 
stetherese.jpg
Ceux qui sacrifient tout, et ne craignent rien,
ni même de sauver leur vie, déjà crucifiée avec le Christ,  et ressuscitée.Ceux qui servent et essayent de protéger le faible et la vie, fragile.Ceux qui essayent de partager avec le pauvre et de guérir celui qui est blessé.Ceux qui essayent de vivre l’évangile et de redonner le vrai visage à l’amour, comme mère Teresa ou sainte Thérèse, qui chantait la vérité et Sa présence:
« Moi si j'avais commis tous les crimes possibles
Je garderais toujours la même confiance
Car je sais bien que cette multitude d'offenses
N'est qu'une goutte d'eau dans un brasier ardent.
Oui, j'ai besoin d'un cœur, tout brûlant de tendresse
Qui reste mon appui et sans aucun retour
Qui aime tout en moi et même ma faiblesse
Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour. »
 
Alors pourquoi toujours crucifier l’autre ?
A celui qui se sent jugé, persécuté, condamné, Il dit :
 
«Je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour le sauver» (Jn 12,47),
« C'est la miséricorde que je désire. » (Mt 9,13)
 
Pourquoi défigurer encore Celui qui, « guérissant toute maladie et toute infirmité ». (Mt 9,35) n’expliqua pas le mal, mais l’anéanti par de nombreux miracles et guérisons, et par sa passion, il y a 2000 ans, et encore aujourd’hui en invoquant son nom ?
 
Lui, le Christ , qui n’était pas un révolutionnaire des salons et des petits fours, mais Celui de l’amour, de l’amour véritable, qui se donne sans retour et dit " Je suis venu pour les malades et les pécheurs " (Mc 2,17) (Mt 9,12-13). Oui, Celui qui te dit, à toi, qui parfois te sens seul, triste, trahi, abandonné :
 « Je ne te laisserai pas, je ne t’abandonnerai jamais ! » (Hébreux 13,5)
 Et par la folie passionnée du pur amour, te prend la main,
pour t’arracher de la croix vers la résurrection et te promet :
 
« HEUREUX les pauvres de cœur: le Royaume des cieux est à eux !
Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise !
Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde !
Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu !
Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu !
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux !
Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute
et si l'on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! C'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.
« Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature, comment redeviendra-t-il du sel ? Il n'est plus bon à rien : on le jette dehors et les gens le piétinent.
Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée.
Et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ;
on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.
De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. » (Mt 5 1,16) 

 
 
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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 20:36

 

  50 ans après le concile Vatican II, ne peut-on pas espérer un troisième concile, cette fois dogmatique, et pleinement ouvert et docile à l’Esprit Saint, pour l'unité de l'Eglise?


sans-titre.pngQuand on voit, dans le documentaire Monseigneur Lefebvre un évêque dans la tempête, l’œuvre et la foi de ce prélat, ne peut-on pas espérer et prier pour sa réhabilitation, ainsi que la Fraternité Pie X? En contemplant la fidélité au sacerdoce d'un homme entièrement donné à Dieu,  et ne voulant que ce que Dieu voulait de lui, ne peut-on pas aussi voir la pertinence de son analyse culturelle, spirituelle et sociétale ?
Pourrait-on également espérer un rapprochement  doctrinal entre l'église catholique et orthodoxe,  et établir, avec les autres religions, une relation vraie, qui ne nie pas sa foi, ne renie pas son credo et ne flirte pas avec des visions polythéiste, déiste ou définissant un dieu vague convenant à tout le monde et à personne?

Si, nés d’un même baptême, nous sommes le corps du Christ, comment ne pas souffrir de ces églises fermées, de ces membres divisés, et ne pas s’unir à la prière de Jésus à Gethsémani « Que tous, ils soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu'ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m'as envoyé. » Jean 17, 21

Mais réjouissons-nous de l’œuvre du Saint Père pour la paix, la vérité  et l’unité, et qui leva en 2009 l’excommunication des évêques traditionnalistes.  « Celui qui n'est pas contre nous est pour nous. » Marc  9, 40

 

Monseigneur Lefebvre un évêque dans la tempête

Sortie le 29 septembre 2012, disponible en DVD

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 19:21
 
Dans ton regard, je ne voyais plus hier et pas encore demain.
J'étais simplement là, où je voulais rester...


Et si tu étais celui, que je n'attendais plus,
celui, dont j'ai tant rêvé, et que je n'espérais plus...

Et s'il plaisait à Dieu de me donner à toi, et toi à moi,
pour avancer ensemble d'un seul cœur  jusqu'à Lui...

Et si le Ciel commençait sur terre, 
à contempler ses merveilles dans tes yeux.
Alors, je crois que je serais comblée. 
 
photo
 
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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 01:19

La passion est l'étincelle de l'amour,

dont chaque mot, chaque lettre, chaque silence est un pétale,

qui, recueilli dans la somme des jours, forme la fleur du temps,

épanouie depuis l'instant de la rencontre,

et dont la profondeur se creuse en un foyer de braises,

cette patine flamboyante, sous les apparentes cendres froides et grises.

Et rien n'effeuille cette fleur de feu, quand elle est unie par le grâce de Dieu.

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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 22:57

 

Embrasez, flammes océanes,

ce monde de tiédeur assoupi.

Brûlez, délicate âme,

de vos rayons de pureté,

jusqu'aux confins de celui,

que je croyais trépassé. 


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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 22:10

coeur_des_anges.jpg

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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 10:10
 
Dans un champ d’étoiles, drapé d’infini,
chaque rose de lumière en est une prière, secrète.
Sous cette éblouissante voûte de cierges, combien d’âmes se sont recueillies ?
Dieu, comme le regard s’éclaire dans la pureté du ciel !
 
En cherchant ta source, j’en ai trouvé un miroir où je me suis baignée.
Et j’aspire à m’y jeter et m’y perdre pour t’y retrouver.
Mais il n’est plus d’heures et le rêve s’incarne.
 
Alors dans la clarté de la nuit, bat et résonne encore la caresse d’un souffle
dans un corps en repos, où se répand une douce chaleur :
le voile de miel des délices du cœur.
 
 
 
 
 
 
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